On peut déplacer des œuvres d’art d’un lieu à un autre pour différentes raisons. Ce qu’il faut savoir, c’est que le transport est très fragile. Il est donc capital de faire très attention. Cet article montrera comment livrer ces ouvrages avec le maximum de sécurité possible.

Bien préparer l’ouvrage et bien l’emballer

Les sculptures, les toiles de tableaux, les figurines anciennes et les monuments sont des objets très fragiles. Dès lors, il convient de prendre toutes les précautions utiles pour leur manutention. Que ce soit dans le cadre d’un achat, d’un échange muséal ou d’un transfert de collection privée. Si la logistique pour les musées et expositions artistiques dispose des agents spécialisés, ce n’est pas forcément le cas pour les particuliers. Donc, pour mieux protéger les œuvres d’art durant leur transport, il est important de bien les préparer et les emballer. Pour ce faire, on doit d’abord considérer la nature du bien, de son mode d’acheminement et de la durée du trajet. Par exemple, pour un transbordement en camion, on optera pour le tamponnage. Cela signifie qu’on utilisera toutes les formes de conditionnement sauf la caisse. Alors que pour les circuits longs, il est crucial d’utiliser des caisses en cartons ou en bois.

On a un large choix d’emballage. Celui-ci doit résister aux chocs, aux variations de température et à l’humidité. Pour assurer une protection maximale, on en placera trois couches sur chaque élément à transporter. Toutefois, il faut noter que chaque œuvre a ses propres conditions. Comme pour déplacer des toiles de tableaux, il faut se servir des protège-coins en mousse. On les enveloppera par la suite avec des bullkrafts et les calera avec du polystyrène. Ensuite, ils seront empaquetés dans un contenant rigide et hermétique. Bref, on note que la préparation, l’emballage et manutention sont capitaux. S’ils sont mal effectués, on risque de détériorer les œuvres.

Bien considérer la température

Lors d’un transfert d’un objet de valeur tel que les œuvres d’art, il est essentiel de prendre en compte la température. Cette fois encore, celle-ci dépendra du type de bien, de la modalité de transport et du lieu de provenance ou de destination. Mais en général, elle doit se situer entre 18°C et 20°C avec une tolérance de plus ou moins 5%. Pour le transbordement des peintures, il faut toujours s’assurer que la température soit stable. Pour assurer une sécurité optimale, il est recommandé de recourir à un service de transport tableaux fragiles. Certaines entreprises proposent des assurances dans leurs prestations. Dans ce cas, il faut effectuer des démarches auprès du ministère de la Culture et au niveau des douanes.

Pour terminer, il faut vérifier l’œuvre avant son conditionnement et réaliser un constat à son arrivée, c’est-à-dire après le déballage. Cette opération est appelée « condition report ». Elle permet, non seulement, de voir si l’objet n’est pas fragile pour être déplacé, mais aussi de garantir que son acheminement ne l’a pas dégradé. Pendant la vérification au départ, on notera les défauts identifiés comme les taches, les perforations ou encore les traces diverses s’il y en a. Si besoin, on prendra des photos montrant ces anomalies. Cela constituera une preuve.